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Des pays membres de l’EAC se partagent tel du gâteau, de vastes étendues de notre territoire

Alors que la classe politique congolaise dans son ensemble reste focalisée sur processus électoral avec les opérations d’enrôlement et identification des électeurs, le député Lubaya Claudel André alerte sur la danger que court l’Est de la République démocratique du Congo.

« L’agitation autour des élections à venir ne doit pas nous faire oublier les exactions et les souffrances que subissent nos compatriotes dans l’Est du pays de la part des groupes armés, la crise de Kwamouth et la recrudescence du banditisme dans certains centres urbains », a-t-il écrit dans un document consulté par INFOS.CD.

« Chaque jour qui passe, la RDC, notre pays, perd sa souveraineté et son autorité sur plusieurs dizaines de kilomètres de son territoire et que, profitant de notre distraction, des pays voisins, membres de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC), se partagent tel du gâteau, de l’Ituri au Nord-Kivu, de vastes étendues de notre territoire qu’ils occupent par l’entremise de leurs armées et en excluent l’administration à l’État congolais », s’est-il désolé.

Ishasha, Kibumba, Rumangabo, Tongo, Kishishe, Bishusha, Kamatembe, Bunagana des localités conquises par le M23, échappent toujours aux autorités congolaises. Celles libérées par les rebelles sont désormais sous contrôle de la Force régionale de l’EAC.

Pour Lubaya, il y a donc risque que « nos compatriotes sous occupation étrangère ne connaissent ni enrôlement ni élections puisqu’ils, échappent à l’administration de Kinshasa ».

« Un pays avec des territoires importants sous occupation étrangère ne saurait organiser des élections libres et inclusives », dit Lubaya Claudel André.

Giscard Havril Mane

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